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BULLETIN D'INFORMATION

ÉDITÉ PAR LA COMMISSION D'ISRAËL

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CONFLIT À MÉGUIDDO

ÉDITÉ PAR LA COMMISSION D'ISRAËL

Articles publiés sur le — TIMES OF ISRAËL

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SISERA ET BARAK — DEBORA ET JAËL

CETTE DERNIÈRE FUT-ELLE UNE MEURTRIÈRE ?

JUGES 4 : 4-24 ; 5 : 1-27

« Du chemin qu’elles parcourent, les étoiles ont combattu contre Sisera » Juges 5 : 20.

Le grand conflit d’Harmaguédon souffle déjà maintenant sur nous — il peut suivre rapidement la convulsion actuelle financière instable dans la société du monde.

L’étude d’aujourd’hui parle de la première des grandes batailles dans la vallée de Meguiddo, spécifiée pour ses conflits très destructeurs et débilitants et, en conséquence, constituaient la base de la prédiction divine concernant « le Temps de Détresse tel qu’il n’y en a pas eu depuis qu’il existe une nation » qui précédera et préparera la voie pour le Règne glorieux de mille années du Messie.

Les Israélites, coupables d’idolâtrie, avaient été châtiés selon l’Alliance de D.ieu avec eux, par le fait qu’ils avaient laissé leurs ennemis les vaincre. Ils se trouvaient dans un grand embarras. Leurs ennemis étaient devenus forts et tyranniques. Le Général Sisera, un cananéen, ayant humilié les Israélites du nord de la Palestine pendant des années, partit vers le sud avec une grande armée dans le but de remporter des victoires. La force de son armée est montrée dans la déclaration qu’elle comptait neuf cents chars de fer.

Au moment où il arrivait au sud, à la vallée de Meguiddo, des messagers le rejoignirent pour l’informer que Barak, un chef parmi les Israélites, avait profité de l’occasion de son absence et conduisait aussi vers le sud une armée de dix mille Israélites. Sous la conduite divine, Barak fit du Mont Thabor son camp militaire.

UNE ARMÉE BATTUE

Le général Sisera, regardant avec mépris les Israélites pauvrement armés, avança avec son armée sur les deux côtés du torrent de Kison vers le Mont Thabor. Ce fut alors que la parole de l’Éternel vint de nouveau au général Barak, lui ordonnant d’avancer contre l’armée des Cananéens. Ce fut une grande victoire, comme cela est relaté dans notre étude. L’armée de Sisera devint indécise et confuse, si bien qu’elle se dispersa. Une grande tempête et des trombes d’eau s’abattirent sur les combattants et gonflèrent la rivière, faisant des basses vallées des marécages, rendant les chars de Sisera inutilisables. Ses soldats, s’enfuyant pour sauver leur vie, furent abattus par les Israélites, alors que des milliers d’autres furent balayés par l’eau impétueuse qui descendait la rivière vers la mer.

Pour utiliser une métaphore, cette intervention de D.ieu en faveur de Son peuple Israël est appelée le combat des « étoiles des cieux » contre l’armée de Sisera. D’une manière semblable, pendant le grand Harmaguédon du monde, maintenant à portée de main, ce ne sera pas la puissance humaine qui prévaudra, mais les armées opposées qui effectueront la dislocation complète de l’ordre actuel des choses, car « ils saisiront la main l’un de l’autre, et lèveront la main l’un contre l’autre » (Ézéch. 38 : 21 ; Zach. 8 : 10 ; 14 : 13). Ce sont l’averse de vérité et les eaux montantes de la connaissance qui feront arriver cette grande catastrophe humaine — que l’Éternel dirigera pour la bénédiction du monde.

LA PUISSANCE D’UNE FEMME FIDÈLE

Même si l’Éternel se plaît à utiliser des hommes en rapport avec Son œuvre, non seulement comme personnages types, mais aussi comme hérauts de l’Évangile, néanmoins les Écritures nous donnent des portraits de femmes nobles qui, à cause de la mauvaise conduite et des fautes commises par les hommes, ont été utilisées et engagées dans un travail public éminent par la Providence de D.ieu. Parmi de tels exemples dans la Bible, le cas de Débora est remarquable. Elle discerna que l’inobservance de la Loi divine avait mené Son peuple à l’assujettissement. Elle comprit que cela se répandait dans toute la terre d’Israël, et que ce qui était nécessaire, c’était un guide pour ramener le peuple dans le droit chemin vers D.ieu. Les Cananéens, que le peuple d’Israël avait eu l’occasion de conquérir mais qu’à cause de la désobéissance ils n’avaient pas réussi à soumettre, étaient maintenant en train de chercher à étendre leur pouvoir sur Israël.

La conquête fut permise par D.ieu. Elle eut sa phase naissante quand les Israélites négligèrent l’instruction divine qui leur demandait de vivre séparés des autres peuples. Au lieu de cela, ils commencèrent à se marier avec des Cananéennes et à accepter la religion païenne et ses actes atroces de péché flagrant. Celles-ci, en retour, avaient attiré leurs maris et leurs enfants vers le culte des dieux [puissants] païens. Manifestement, beaucoup de ceux en Israël qui n’étaient pas passés à l’idolâtrie avaient presque perdu leur connaissance et leur appréciation du D.ieu véritable.

La difficulté est la même aujourd’hui parmi le peuple de D.ieu dans ce pays — et partout. L’écœurement du peuple chrétien à cause des erreurs monstrueuses des credo du passé (tourment éternel, que les morts sont vivants, l’immortalité de l’âme) en a éloigné beaucoup de la Bible, ayant la conviction que la Bible et les credo enseignent les mêmes doctrines. C’est ce qui explique les bancs d’églises vides et la répugnance pour la religion, et un amalgame vers l’évolution. Ce dont les gens ont besoin est une information correcte concernant le véritable D.ieu d’Amour et Son vrai Plan, tel qu’il est présenté dans la Bible (voir Études dans les Écritures, Vol. 1 « LE DIVIN PLAN DES AGES » — un envoi gratuit sur demande).

Dans les heures sombres de l’oppression d’Israël, les princes des tribus semblaient manquer de patriotisme aussi bien que de foi en D.ieu. Chaque tribu était un état séparé et il n’y avait aucune cohésion entre elles — le lien divinement voulu qui les unissait, la vraie religion, s’étant relâché. C’est à peu près en ce temps-là que l’Éternel, cherchant un moyen par lequel venir en aide à Son peuple, le trouva en une femme — Débora. Elle comprit plus finement la situation que d’autres, probablement parce qu’elle était plus profondément consacrée à D.ieu et à Son service. Elle quitta son foyer dans la partie nord pour aller vers la partie centrale, dans les hautes terres d’Éphraïm. De là, elle envoya des messages d’encouragement, de stimulation aux chefs des différentes tribus. Elle était respectée, son conseil fut apprécié. Son avis était recherché. En ce sens, elle jugea — exhorta, guida, aida — Israël.

L’ENTIÈRE DÉVOTION DU CŒUR INDISPENSABLE

Débora est appelée une prophétesse. Cela pourrait signifier une personne qui enseigne en public, ou une personne par laquelle l’Éternel transmet des messages particuliers. Certaines choses associées à l’histoire indiquent le dernier sens. Assurément, l’Éternel l’utilisa, et ceci parce qu’elle était une servante bien disposée et consacrée de Sa cause, de Son peuple. Quelle leçon ici pour tous les membres du peuple de D.ieu — que pour être utilisé pour le service de l’Éternel et accomplir des choses pour Lui et Sa cause, l’entière dévotion du cœur est indispensable.

Au temps opportun, quand l’armée de Sisera, avec les neuf cents chars, se fut acheminée vers le sud à Meguiddo, Débora le fit savoir à Barak, un chef de sa tribu — Nephtali. Elle l’avertit que maintenant était arrivé le temps de faire quelque chose pour la délivrance du peuple de D.ieu, et qu’il devait se mettre en marche immédiatement pour livrer bataille avec dix mille Israélites. Barak refusa à moins qu’elle ne veuille coopérer. Elle accepta de faire ainsi, le prévenant néanmoins que l’honneur dans cette affaire serait divisé en deux et qu’il perdrait une partie de sa bénédiction en raison de son manque de courage. Effectivement, quand l’armée de Barak se dirigea vers le Mont Thabor, ce fut sous le commandement du Général Barak, mais une femme était le véritable porte-parole ou agent de D.ieu dans la direction des affaires de la bataille qui apporta une victoire éclatante pour Israël. 

LA GUERRE ÉTAIT-ELLE JUSTIFIÉE ? JAËL

Les chars du général Sisera s’enfoncèrent dans le bourbier ; son armée vaincue, il s’enfuit à pied avec d’autres, uniquement pour être rattrapés par les vainqueurs. Entrant dans une tente censée être hospitalière, il se cacha et s’endormit. Son hôtesse Jaël (femme de Héber, le Kénien — Juges 4 : 17), profita de l’occasion et lui enfonça un pieu de la tente dans la tempe. L’acte a été dénoncé par certains comme une atteinte à l’hospitalité, mais, par d’autres, il a été défendu sur les bases que la coutume des Arabes de Palestine stipule qu’un homme s’introduisant dans la tente d’une femme est passible de la peine de mort.

La mort de Sisera et de son armée ne les a pas précipités dans un enfer de tortures éternelles, mais ce fut simplement un passage par lequel ils furent « rassemblés avec leurs pères » — « endormis avec leurs pères ». Ils ne savent rien depuis ce moment, et ne sauront rien dans l’avenir jusqu’au temps de leur réveil ; et, dans Sa miséricorde, D.ieu a fixé le moment de leur réveil qui se produira après que le Messie ait pris possession du monde, et que, par l’établissement de Son Royaume, Il aura renversé le royaume de Satan et le règne du péché et de la mort.

Ps. 34 : 17 — « Les justes crient, et l’ÉTERNEL entend, et il les délivre de toutes leurs détresses ».

EB N°326 p17

Jacques Obojtek

Pour la Commission d'Israël

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